samedi 8 septembre 2018

Alimentation : Le piège de limiter les glucides

Bonjour à toutes et à tous !

(Lorsque je parlerais de glucide, j’entends ici féculents, les produits sucrés sont dispensables (sucre, miel, etc) et il n’est absolument pas question non plus de fruits)


Aujourd’hui je voudrais parler d’une énorme bêtise à laquelle on peut être amené si on se réfère à certains on dit et à des recommandations alimentaires. Attention je ne les remet pas en doute, je prévient d’une conséquence qui peut arriver à certains et certaines et à laquelle on ne pense pas nécessairement lorsque l’on rencontre les effets.

La recommandation que j’ai en tête est : les glucides sont le complément d’énergie de l’alimentation. C’est vrai, mais…

Et avant d’en arriver à ce mais, je vais commencer par raconter la petite histoire et comment je me suis rendue compte de mon erreur.
Restez jusqu’à la fin, c’est important d’en parler.

J’ai commencé le jeun intermittent (que je ne critique pas, c’est l’hypocalorie qui est ici la cause) il y a à peu près deux mois pour brûler du gras la nuit et plus longtemps, ne mangeant donc pas de petit déjeuner, je mangeais plus aux repas de midi et du soir, pas de façon notablement non plus, n’ayant pas faim.
Le temps passe et le poids ne bouge que très peu, n’ayant toujours pas faim, je me dis que je vais diminuer les apports et, comme les glucides sont un complément énergétique (on y reviendra), c’est forcément dans ceux là que j’ai tapé pour diminuer mes calories. Je me sers moins à midi et plus au goûter et le soir, je fini par constater au fur et à mesure que j’ai des tendances au grignotage (mais incompréhensible puisque je n’ai toujours pas faim), voir une légère hyperphagie. Je me renseigne, je fouille et ne trouve rien. Du coup je continue et je diminue mes apports puisque sur la balance toujours pas de changement.
Alors là je dis que je diminue et ça ne vous parle pas, pour vous donner une idée, quand je pesais les aliments, au tout début de ma vie commune avec mon chéri, histoire de savoir quelle était la portion d’une personne, je servais une cuillère et demi (la cuillère type cuillère pour servir entre la louche et la cuillère à soupe), là j’en étais seulement à une cuillère, donc à priori pas de baisse notable incriminable. Je n’étais pas non plus dans le sans glucide, aucune raison de les suspecter des symptômes que je vais développer au fur et à mesure.
Au début je ne remarque rien, voir même un regain d’énergie et de moral, puis, après quelques semaines, alors que je n’ai fait que baisser un peu les portions le midi, je remarque une chute de cheveux. Celle-ci arrivant en août, en période de stress et près de la mi-saison, forcément c’est elle la fautive. Peu à peu je sens la fatigue qui s’ajoute, ne dormant pas assez (la faute à mon fils cette fois), ce n’est là encore pas ma diet la fautive dans mon esprit. Puis, les deux derniers jours (mardi et mercredi de cette semaine), je me réveille le matin épuisée, comme si je n’avais pas dormis et parfois même avec un mal de tête de type ophtalmique. Incriminant encore la fatigue, je ne me rends pas compte du problème.
Dû à la fatigue, je commençais même à avoir des problèmes de coordinations lorsque j’écrivais à l’ordinateur ou à faire tomber des objets, bref je devenais très maladroite.


Et là. Je clique sur une vidéo d’une personne faisant un retour sur le régime Ducan que je savais, le régime, être une chose dangereuse. Mais là encore je n’ai pas tilté puisque je mangeais encore des glucides.
Dans sa vidéo elle a pointé le fait qu’elle avait perdu beaucoup de cheveux à un moment et là, j’ai fait tilt, dans le doute dès le repas suivant j’ai mangé plus, mais… genre beaucoup plus. Tout en ayant fait une recherche en même temps sur la faim et la satiété. (j’ai passé mon après-midi à écouter des vidéos sur la question et lire des articles en ayant reprit une brioche le matin et mangé plus à midi)
La révélation, le sauvetage et j’exagère à peine. Mon esprit était parfaitement claire après les repas même s’il s’embrumait à nouveau à distance de ceux-ci et le soir en me démêlant les cheveux, je ne constatait pas une chute aussi énorme que les jours précédents, voir normale pour quelqu’un passant la journée les cheveux attachés.

Moralité, aujourd’hui ou j’écris (vendredi), je remange au petit déjeuner pour éviter les problèmes et je vais travailler sur ma faim et ma satiété pour couvrir mes apports.
Attention, je ne dis pas que vos problèmes sont dû à un manque de glucides, je dis que si vous mangez équilibré, à part eux, c’est possible qu’ils soient la cause, mais il faut une alimentation équilibrée avec ça pour pouvoir les viser (ou un test de glycémie peut-être, même si je ne suis pas sûre que j’étais en hypoglycémie)

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Mais pourquoi une diététicienne est-elle tombée dans ce piège ?

Déjà je n’ai pas fait de crise d’hypoglyémie et je n’avais pas faim, donc comment me douter que c’était eux les coupables ? Difficile de deviner sans les deux précédents facteurs. A l’heure où j’écris, j’avais vraiment faim avant le petit déjeuner. Comme quoi on peut ne pas sentir la faim au bout d’un moment en ne mangeant presque rien.

Ensuite pourquoi le piège ? Parce qu’on dit que les glucides sont le complément énergétique et c’est vrai, mais il faut aussi tenir en compte qu’ils permettent de constituer des réserves d’énergie, de faire de la graisse et donc des lipides et donc aider à la formation d’hormones (notamment celles sexuelles qui sont faites à partir de cholestérol que, je rappelle, le corps est capable de produire et je vous vois dans le fond, ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas manger de graisses, ou même de cholestérol, il y en a que le corps ne sait pas produire !).

Ils servent aussi comme récepteur sur les membranes des cellules. Pour les gens qui ne sauraient pas ce qu’est un récepteur cellulaire, c’est ce qui permet à une molécule de se fixer pour entrer dans la cellule, un message nerveux termine par un signal chimique ayant besoin de ce récepteur, l’immunité aussi a une identité grâce à ces récepteurs.
Sans compter que c’est le carburant exclusif du système nerveux (à part une exception sous condition de jeun intense où il va consommer les déchets de la dégradation des lipides en sucre lors d’un manque de ceux-ci dans le sang, mais autant dire que ce n’est absolument pas une bonne idée pour le cerveau de « manger » des déchets)
En somme les glucides sont utiles, voir même très utiles au corps. Sans compter les tissus fait de ce qui est appelé les glycoprotéines, bref, non ça n’est pas juste un complément énergétique comme on le dit, il en faut on ne peut s’en passer, il faut juste qu’ils soient prit en quantité nécessaire et raisonnable selon les besoins de la personne et cela même si les glucides sont ceux des pâtes et du riz blanc.
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En conclusion, mangez de tout, écoutez vous et ne faites pas les mêmes bêtises que moi. N’écartez pas l’alimentation même si vous pensez manger correctement, cherchez, fouillez le net, renseignez vous et, dans le doute, essayez de réintroduire ce que vous ne mangez plus (ou en quantité potentiellement faible) pour voir. A part si vous êtes intolérant au lactose et autres « choses » bien sûr hein.

Prochainement, si j’y arrive moi-même bien entendu, je ferais sans doute un article sur la faim et la satiété, qu’est-ce que c’est et comment manger correctement, non pas en matière d’équilibre, mais de rythme et de méthode selon mon retour d’expérience là-dessus.
Encore une fois ici je ne remet pas en cause le jeun intermittent, juste que moi il me donne envie de faire n’importe quoi et ne me fait plus ressentir la faim, donc je ne le continuerais pas pour le moment, à voir lorsque j’aurais retrouvé mes sensations.

J’espère que vous avez pu tout lire sans que ce soit trop indigeste, n’hésitez pas à commenter et donner un avis ou des idées, compléter si vous avez fait d’autres recherches. Voilà, cela étant dit, à la prochaine.

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